"Sharon était plus que réservé devant les plans hérités du gouvernement Barak, qui lui avaient été soumis à son entrée en fonction le 7 mars 2001. Il redoutait que la barrière érigée le long de la ligne verte, imaginée par les conseillers de Barak, ne devienne une véritable frontière, isolant les colonies en territoire palestinien."
C'est pourquoi progressivement le mur s'est transformé. Le tracé choisi qui a fini par emporter la conviction de beaucoup est un tracé qui rattache à Israël les principaux blocs de colonies.
"En d'autres termes, si Sharon a fini par accepter la barrière, ce n'est pas seulement parce qu'elle peut, comme son nom l'indique, contribuer à la sécurité des israéliens, c'est aussi-et peut-être surtout-parce qu'elle permet d'annexer la grande majorité des colons de Cisjordanie ainsi que des terres jugées précieuses, voires vitales, pour l'avenir d'Israël. Ces desseins ont l'inconvénient d'être en contradiction avec le droit international et avec tous les accords passés.
Ce à quoi ressemblait la Palestine, il y a 100 ans et aujourd'hui réellement.


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